Rencontre toi aussi ta petite beurette et partage nous ton récit ensuite !

Rencontre arabe coquine dans un train


Allez je me lance et vous raconte mon histoire érotique arabe, vous êtes prêts ? Ça y est, il est dimanche soir. Déjà, je dois me rendre à la gare ; encore un week-end de grillé. Entre les afters télés pathétiques chez une bande de potes alcolos et les soirées en boîte où les filles coincées vous font passer pour de gros rustres à votre propre regard, c'est encore deux jours de ma fin de jeunesse qui viennent de s'envoler. Ainsi, l'hiver avance et je m'enfonce dans la dépression sexuelle... Au début d'une période de célibat, on se dit que l'on en sera vite sorti et que c'est toute une orgie de plaisirs nouveaux qui rapidement entrera dans notre vie ; c'est sans compter sur le froid polaire qui s'installe, dans la rue, dans le coeur des hommes, dans le corps des femmes.

L'attente semble infinie sur ce quai glacé. Ma vue est brouillée par l'épais nuage de vapeur que j'exhale ; les gens passent comme des ombres au loin dans la nuit sans fin. Deux épaisses colonnes de lumières finissent par jaillir du néant, le train fait son entrée. De l'extérieur, je ne perçois qu'une lumière jaune filtrant avec peine à travers la buée. Les portes s'ouvrent ; personne ne descend. La plupart des gens ignorent jusqu'à l'existence de ce village solitaire. Je monte les marches rouillées pour pénétrer dans le wagon fumeur aux allures de train nucléaire russe et déjà les effluves me coupent la respiration. J'inspire à fond, je ressens le besoin de détruire ce qui reste de sain dans mon corps, de m'imprégner de la mélancolie environnante comme une preuve d'amour et de compatissance avec moi-même. Une place libre, je m'installe.

L'épaisse chaleur qui m'entoure maintenant me brûle les yeux, la sécheresse et la fumée me prennent la gorge. J'observe ; les punks, les toxicomanes et les prostituées semblent incrustés dans ce paysage intemporel, quelques personnes âgées fumant timidement leur pipe, de jeunes âmes perdues au regard fixé dans le vide. Il y a enfin la frêle créature en face, comment ne pas la remarquer? La plus belle femme du monde se trouve là juste devant moi. Certes je suis le seul à le savoir, à voir à travers ce qui la cache. Recroquevillée sur son siège, emmitouflée sous le capuchon de son pull gris, fumant lentement un joint odorant, l'authenticité de son regard dépressif m'illumine. Nos regards se croisent, elle me sourit. Timidement, mais avec une candeur et une franchise rare. Comme dans un rêve, un courant presque imperceptible s'installe entre nous. Je crois percevoir au fond de son regard les souvenirs d'une époque heureuse qui n'a jamais existé, la même nostalgie, le même déracinement, la même douleur. Loin de toutes ces princesses paranoïaques qui craignent le moindre contact, ma soeur d'infortune semble m'accorder une confiance infinie.

Elle m'invite à fumer, à s'approcher d'elle. De là je peux mieux voir son joli visage, ses longs cheveux bruns. Presque naturellement ma main lui caresse la joue. Peut être vais-je le regretter, mais non, je lis dans ce regard que comme moi elle a pris conscience de la seule vérité valable : nous n'avons que de l'amour à nous transmettre. Déjà ma main glisse dans ses cheveux, mes lèvres frôlent les siennes, je m'immerge entièrement dans ses grands yeux noirs. Elle frissonne. Je me lève alors et lui fais signe. Inutile, elle a déjà compris. Traversant le wagon peuplé de visages flous, je la vois qui me suit à une distance nous exemptant de tout soupçon. Je passe unes à unes les portes de l'enfer pour y descendre plus profondément et goûter enfin la lie de l'humanité ; l'arrière du train. Le dernier wagon servant à l'entrepôt des vélos et autres objets encombrants est complètement désert, exempt de lumière et de chauffage. L'endroit parfait.

Dans cette obscurité froide je cherche mon chemin, le sol est mou et je crois y sentir quelques sacs de jutes et vieilles couvertures militaires à l'abandon. La porte s'ouvre à nouveau : dans une lumière aveuglante je distingue une jeune et frêle silhouette puis, plus rien, le néant total.

Le temps et l'espace ne sont plus, seule une chaleur au loin témoigne encore de l'existence. Elle m'attire, je flotte vers elle jusqu'à la toucher du bout des doigts ; aussitôt elle m'entoure entièrement. Je saisi cette main tendue vers moi, nos doigts s'entrelacent et déjà nos deux êtres en suspension ne font qu'un. Nous trébuchons, tourbillonnons jusqu'à n'être entouré que de couvertures. Les remparts tombent peu à peu et nos essences entrent en fusion, par le contacte de ses lèvres sur les miennes, de sa langue autour de la mienne, de sa douce et voluptueuse poitrine contre mon torse. J'apprends à faire sa connaissance ; ma langue lit sur sa peau comme dans un livre ouvert. Je parcours son corps, ma soif de connaissance m'entraîne sur toutes ses courbes pour lentement culminer vers le centre de son intimité. Elle m'explore également, décidée à goûter tout mon volume.

Nous nous dégustons avec gourmandise, nos mouvements deviennent cycliques. Je veux en savoir plus, de mes doigts je pénètre en douceur jusqu'à l'intérieur de son corps. La chaleur et l'humidité des chemins qui y mènent me rappellent de lointains souvenirs, la moiteur tropicale. Je veux y entrer entièrement, quitter cet hiver interminable et retourner aux sources mêmes de la vie. Elle revient me donner un baiser en se glissant au dessus de moi. Les derniers remparts qui nous différencient encore, nos sexes, entrent en contact. Je m'engouffre alors au plus profond d'elle. Ca y est, notre corps a retrouvé sa forme originelle, je suis elle, elle est moi. L'énergie, la chaleur puis le plaisir passent librement d'un corps à l'autre. Je glisse en elle et elle gémit pour moi, je lui donne mon excès, son corps le réclame ardemment. Elle aspire mes craintes, mes doutes, ma violence et me les restitues sous forme d'un plaisir qui bientôt prend le contrôle absolu. Nos âmes veulent garder à jamais le souvenir de cette rencontre sexe. Ma verge s'accélère en elle, ses ongles me griffent le dos, les miens se perdent dans les dunes de ses fesses. Le plaisir se fait sauvage, elle claque contre moi, nous vibrons à chaque impact et nos enveloppes corporelles finissent par atteindre leurs limites. Une explosion part du bas de notre ventre et s'étend dans tout le wagon, nous désintégrant à son passage. Nous flottons de longues minutes, partagés entre l'impression d'être décomposé, dilués dans le plaisir de l'orgasme s'étendant à l'infini et la vision sous forme de flashs de nos deux corps se livrant à de violents ébats.

Quand je réintègre le monde matériel, je retrouve nos corps allongés dans l'alcôve brûlante des couvertures, détrempés de sueur et d'autres humeurs. Je ne sais combien de temps s'est déroulé jusqu' à maintenant, et combien va encore passer avant que nous ne sortions de là. Cela ne m'importe peu. Qu'elle dorme, je vais veiller sur elle.

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